Crème solaire & environnement : tout savoir
Crème solaire VS environnement
Quels sont les impacts des crèmes solaires sur l’environnement ?
Aujourd’hui, il est indispensable d’utiliser une crème solaire pour protéger sa peau des effets néfastes des UV (coups de soleil, cancers cutanés...). Cependant, certains produits solaires ont des conséquences néfastes sur l’environnement et participent à la destruction de l’éco-système marin (poisson, coraux, algues...). Voici quelques chiffres montrant l’ampleur des crèmes solaires :
La pollution de l’eau par les crèmes solaires est principalement due aux baignades l’été. Un exemple flagrant est lorsque 3000 personnes sont présentes sur une plage en été, environ 5 à 32kg de crèmes solaires sont relachées dans l’eau.
Les filtres solaires : bon ou mauvais ?
Les produits solaires sont composés d’un ou plusieurs filtres solaires permettant de protéger la peau des rayons UV. Cependant, certains filtres ne sont pas forcément bons pour l’environnement et causent de nombreuses conséquences néfastes. Deux types de filtres solaires existent : les filtres minéraux et les filtres organiques.
Voici une liste répertoriant les filtres organiques les plus connus et leurs impacts sur l’environnement :
- 4-MBC (4-methylbenzilidene camphor) : présence de résidus dans les bassins fluviaux et les eaux côtières. Qualifié de très toxique pour la faune (effet sur la reproduction et le comportement) et la flore marine.
- Octinoxate ou Octylmethoxycinnamate (OMC) : présence de résidus aux niveaux des côtes maritimes. Ce filtre organique est bioaccumulable, il possède des effets sur la reproduction des invertebrés aquatiques ainsi que des effets hormonaux chez les poissons.
- Homosalate : filtre organique le plus détecté dans l’environnement côtier de Hawaï et les coraux. Il est toxique pour la microflore et la microfaune marine.
- Octocrylène : ce filtre organique est présent au niveau des côte maritime. Il possède des effets sur la faune et la flore marine : bioaccumulation, menaces pour l’aquaculture et la barrière de corail.
Les filtres organiques
Les filtres minéraux
Deux filtres minéraux existent : le dioxde de titane et l’oxyde de zinc. Ils sont considérés comme meilleurs pour l’environnement excepté lorsqu’ils sont sous formes de nanoparticules (reconnaissables sur l’étiquette des crèmes solaires par l’encadré [NANO]).
Pourquoi les nanoparticules ?
Les filtres minéraux s’étalent très difficilement sur la peau et laissent des traces blanches pas très esthétiques. Pour y remédier, les filtres ont été conçus en très fines particules, les nanoparticules, qui éliminent ce rendu blanc. Cependant, ces particules sont tellement petites qu’elle peuvent s’infiltrer partout, y compris au sein des organismes.
Les conséquences des filtres minéraux [NANO] sur l’environnement :
- Dioxyde de titane : Ce filtre minéral est toxique sur certaines espèces appartenant à la faune marine et il est écotoxique pour les coraux.
- Oxyde de zinc : Ce filtre minéral provoque le blanchiment des coraux, impacte le fonctionnement biologique de certaines espèces de poissons et perturbe la croissance des roseaux.
Que choisir ?
Aujourd’hui vous avez le choix entre deux types de filtres solaires respectueux de l’environnement et de la santé : les filtres minéraux non nano ou les filtres organiques nouvelle génération. Filtres organiques nouvelle génération ? Pour remédier aux problèmes que provoquaient les filtres organiques sur la santé et l’environnement, de nouveaux filtres organiques ont été développés appelés “filtres organiques nouvelle génération”.
La gamme solaire Monjour protège efficacement les enfants, les parents et les femmes enceintes des effets nocifs du soleil. Avec ses filtres organiques nouvelle génération, il respecte la santé des petits & des grands tout en préservant l’environnement. Les produits solaires Monjour sont certifiés eToxiSafe, assurant la préservation des algues marines.
Monjour protège petits et grands des effets nocifs du soleil.
L’équipe Monjour
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